Récits de Trail
Trail du bout du Monde 2019
Le 07/07/2019 par Florent LE BOT
Merci à tout le monde, vraiment une très belle course !
Je l’ai trouvé très dur, des relances permanentes, j’ai essayé de mettre quelques photos, mais que de beaux paysages, sauf, à la sortie de la pointe (après le 37), direction le Conquet.
Là, chemin où il n’y a rien a voir, et un peu après vers le 44eme, en gros 5 bornes, ce n’est pas la mort non plus.
Des bénévoles supers sympas, il y avait à dispo sur tous les ravitos des grands bacs, je me suis nettoyé les bras, les jambes, la tête pour enlever la sueur et surtout le sel et je trouve ça très bien, ça te rafraîchi !
Voilà pour le trail et l’organisation.
De mon côté, départ sur le vélodrome, nuageux, pas très chaud (16 degrés, très bien), ça part vite, très vite, ça bouche sortie vélodrome, les 10 premiers k (Plouzané vers la mer) en forêt, bouchon à chaque grandes côtes soit 3/4 bouchons, le dernier est au 10eme avec le grand escalier.
Jusqu’au 17ème (1er ravito) tout va bien même le temps, au 25eme (2ème ravito) cool, la chaleur monte et je sors les bâtons, jusqu’au 37eme.
Là, le gros truc, les arrivés du 37, la fête, bref, faut rester dans la course, ravito, changement du tee-shirt (merci Vanessa) n’empeche que c’est agréable...
15’ plus tard, c’est reparti, 4 bornes entre ronces et fougères, c’est long, au 40eme, le ventre m’embête, je me demande ce que je fous là.
Au 43, je m’assoie 3/4 min pour que mon envie de vomir passe, dans le dur jusqu’au 45eme, où je discute avec un mec de l’organisation.
Après nickel, au 48eme ravito, je pensais que c’était que de l’eau et non un ravito complet, cool, je n’avais pas bu d’eau depuis le 40eme, mangé banane, et il y avait de la pastèque sur tous les favoris et ça c’est cool.
Reparti au bout 5’, nickel, les jambes fatiguent à partir du 52eme (au retour de la passerelle), je discute avec un gars au 54eme, et le dernier kilo, il me dit « aller là, on se fait plais', accrochez c’est parti » et il a tiré 3 loulous jusqu’à l’arrivé.... merci à lui.
Voilà pour le récit.
Merci d’avoir été là par vos messages, merci à Vanessa pour le suivi, merci à ceux qui m’ont dit « va y, fait le » et un grand merci aux bénévoles.
Florent
